Cette technique vieille comme le monde procure des avantages considérables en matière de longévité du bois, d’entretien et de nocivité. Lorsqu’on le carbonise cela permet de protéger le bois des incendies et des insectes et surtout, cela prodigue une protection contre la moisissure du bois ou l’oxygénation, rendant alors le bois résistant dans le temps. C’est pourquoi, un bois brûlé a une durée de vie de 80 à 100 ans selon les experts, années durant lesquelles vous pourrez laisser de côté tous produits chimiques ou traitements car le bois aura développé une couche protectrice.
Ainsi, le Shou Sugi Ban permet de protéger naturellement le bois, garantissant des avantages économiques conséquents mais aussi des possibilités esthétiques très variées.
Depuis peu, de nombreux architectes et artisans se sont mis à utiliser cette technique afin d’obtenir des couleurs très différentes en fonction du temps de brûlage, du brossage ou encore de la finition apportée à l’essence de bois, allant du noir profond vers des bruns délicats. Cet éventail de nuances donne aux designers des possibilités de création infinies. Il est désormais possible de trouver des tables en bois brûlé, des consoles ou encore des chaises et des tabourets.
Au-delà de cet aspect visuel, le Yakisugi permet également de jouer sur le relief du bois et d’apporter une dimension tactile originale. On favorisera un brossage conséquent pour obtenir une surface lisse et régulière aux lignes épurées ou bien tout simplement laisser les nervures apparentes pour sublimer la texture naturelle du bois brûlé et ainsi donner un relief reptilien à vos meubles et objets de décorations. Nuancier de bois brûlé – Technique Shou Sugi Ban – Teintes et aspect matière.